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“Voter ou ne pas voter ?

“Voter ou ne pas voter ?”, telle est la question que se posent beaucoup de gens fatigués de la politique politicienne, et on les comprend. Cette question shakespearienne s’explicite ainsi : être ou ne pas être dans le système électoral ? …

Voter ne sert à rien, vraiment ?

Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit », disait Coluche. Eh bien, justement, le pouvoir cherche à l’interdire, prouvant ainsi que le risque de changement par le vote est réel. Ne plus voter : les abstentionnistes en ont rêvé, l’oligarchie veut le réaliser. Le suffrage universel est devenu le problème numéro 1 à gérer pour le pouvoir mondialiste, car ce suffrage universel réinjecte du pluralisme et de l’incertitude dans un système que les mondialistes veulent unifier pour le rendre prévisible.

Le gouvernement mondialiste de la France représenté par Emmanuel Macron n’est pas sûr de gagner à la loyale les élections présidentielles et législatives qui doivent se tenir dans ce pays en 2022. Ce gouvernement réfléchit donc aux divers moyens de rester au pouvoir en annulant les scrutins ou en les truquant pour s’assurer de sa victoire. Autrement dit, le gouvernement mondialiste de la France poursuit le même objectif que les abstentionnistes : en finir avec le rituel démocratique du vote. Les arguments des abstentionnistes militants pour détourner les gens du vote portent, par exemple, sur les fraudes électorales, en s’appuyant notamment sur l’exemple des USA en 2020. Rappelons tout de suite qu’il est possible de gagner un scrutin en dépit de fraudes massives. D’après le Général Michael Flynn, un ancien conseiller de Donald Trump, les élections de 2016 furent également truquées pour faire gagner Hillary Clinton, mais la participation en faveur de Donald Trump a été tellement importante qu’elle est parvenue à surmonter les fraudes (1)

Débat Trump-Clinton

Le cas des élections américaines de 2020

En 2020, une participation pour Donald Trump moins importante et des fraudeurs pour Joe Biden mieux organisés que pour Hillary Clinton en 2016 ont permis à Biden de l’emporter. Mais le bras de fer, qu’il soit à la loyale ou contre des tricheurs, n’est jamais perdu d’avance. L’abstention est un refus de livrer la bataille, sous prétexte qu’elle serait truquée, donc déjà perdue, aboutissant à une prophétie auto-réalisatrice. L’abstention est un refus de participer à un système jugé a priori frauduleux, elle ne peut donc pas empêcher la fraude. Pour empêcher la fraude, il est nécessaire de participer au système où la fraude a lieu. L’abstention n’empêchera jamais la fraude, et de son côté, la fraude n’empêchera jamais un adversaire loyal de gagner s’il se montre plus déterminé que le fraudeur.

Point de salut en dehors du système électoral

Après avoir écarté la pertinence de l’abstentionnisme pour risque de fraude, abordons le cœur du raisonnement : il est impossible de sortir du système électoral, même truqué. Il est impossible de sortir du simulacre, en cas de simulacre. Pourquoi ? Parce que même quelqu’un qui ne vote pas subira les conséquences du vote des autres. Quelqu’un qui ne vote pas laisse les autres voter à sa place. Le système électoral est un système fermé. C’est un système où tout le monde subira les conséquences de l’événement, même ceux qui ne votent pas, et même si le vote est truqué. Autrement dit : ne pas voter dans un système fermé, c’est ne s’opposer à rien, donc en particulier ne pas s’opposer au favori. C’est donc soutenir implicitement le favori.

L’abstentionnisme peut ainsi être une stratégie pour soutenir discrètement le favori du scrutin. En l’état actuel des sondages, Emmanuel Macron est favori pour la présidentielle. Dans un deuxième tour Macron/Zemmour ou Macron/Le Pen, ne pas voter c’est en fait voter pour Macron. Dans ces conditions, les abstentionnistes travaillent à la victoire de Macron, mais sans forcément se l’avouer, ou aux autres. Quand on veut faire partir Macron, la logique la plus élémentaire commande de soutenir et voter pour quelqu’un d’autre.

Ne pas voter et ne pas s’engager dans le système électoral, sous divers prétextes, c’est privilégier le « statu quo », c’est essayer de prolonger l’état de fait actuel, c’est-à-dire Macron président. Ne pas voter, c’est laisser toute la place à l’adversaire et au favori, c’est donc ouvrir une avenue à la réélection de Macron en faisant le vide autour de lui. Le front anti-Zemmour, qui parvient à unir le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) et les antisionistes, est donc pro-Macron. Un deuxième tour d’élection présidentielle est comme un questionnaire fermé, c’est forcément l’un ou l’autre. C’est une logique binaire implacable. Si ce n’est pas l’un, c’est forcément l’autre. Dans un deuxième tour Macron/Zemmour, si ce n’est pas Macron, c’est Zemmour, et si ce n’est pas Zemmour, c’est Macron. Point à la ligne. En l’état actuel des sondages, Emmanuel Macron est favori pour la présidentielle. Ne pas voter, c’est donc voter pour Macron ou sa majorité.

Lucien Cerise