Le site USA Today nous informe que des milliers de personnes se ruent au portillon pour adopter le bébé Aya né sous les décombres, après le violent séisme qui a foudroyé la Syrie. Ces demandes d’adoption proviennent du monde entier. Pour l’instant, Aya a réussi à échapper aux marchands d’enfants orphelins.
Mais combien d’autres seront livrés au marché noir de l’adoption ? Les catastrophes sont des fenêtres d’opportunité pour les personnes qui profitent du malheur de ces enfants sans défense et plus largement de la détresse d’une population qui subit, depuis plusieurs années, les conséquences de l’embargo américain.
Hier, en Haïti lors du séisme en 2010, le traffic illicite d’enfants a explosé. L’histoire se répèterait-elle ? Derrière les promesses de générosité se cachent le cynisme et les intérêts cupides de certains.
Thousands of people have offered to adopt the baby girl who was born under the rubble of a collapsed building in north-west Syria, following Monday's earthquake
When she was rescued, baby Aya – meaning miracle in Arabic – was still connected to her mother by her umbilical cord pic.twitter.com/71FL8xCBXJ
— Worldfocus Blog (@WorldfocusBlog) February 10, 2023
Afin de contrer les risques de traite et les dérives des orphelinats qui se sont multipliés après le séisme de 2010, Haïti mène une large réforme de sa protection des enfants, en privilégiant notamment leur placement en familles d'accueilhttps://t.co/bnOyIMjEWW
✍️@Ameliebaron pic.twitter.com/zsdk6HNCkE— Agence France-Presse (@afpfr) January 25, 2020