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Réforme du travail (inspirée de la Carta del lavoro du fascisme italien)

 

Élu Président de la République par l’assemblée constituante en 1934, Vargas s’était lancé dans la modernisation du pays dès son accession au pouvoir. En 1930, il crée le ministère du Travail, de l’Industrie et du Commerce qu’il confie à Lindolfo Collor, influencé par  Léon XIII et son encyclique Rerrum Novarum (doctrine sociale de l’Eglise).

 

L’objectif de Vargas et de Collor est d’améliorer  les conditions de vie des travailleurs tout en privilégiant une logique corporatiste (évitant d’opposer salariés et patronat).

Dans cette optique, des mesures majeures sont  adoptées :

 

  • Création de caisses de retraites.
  • Système de sécurité sociale.
  • Réglementation du travail des femmes et des enfants.
  • Durée légale de la journée de travail de huit heures.

 

Soucieux de garder le contrôle sur le monde du travail, ils interdisent les grèves mais autorisent un syndicat unique par entreprise. Les syndicats doivent être affiliés au ministère, ce dernier pouvant les dissoudre ou en changer les dirigeants.

 

La constitution de 1934 (inspirée de la charte de la République de Weimar et de la constitution de la République espagnole de 1931)

 

Tout en maintenant les principes fédéralistes, la constitution reconnaît des fonctions économiques et sociales à l’État fédéral.

 

La constitution prolonge la politique économique et sociale entreprise depuis 1930 en prévoyant :

 

  • La nationalisation progressive des mines.
  • Un salaire minimum.
  • Le repos hebdomadaire.
  • Les congés annuels rémunérés.

 

Elle prévoit aussi l’enseignement primaire gratuit et obligatoire, une mesure éminemment politique puisque la constitution interdit aux adultes analphabètes (75% des adultes en 1934) de voter.

 

Fort d’une nouvelle constitution, Vargas est élu le 15 juillet 1934 à la présidence pour un mandat de quatre ans non renouvelable.

 

Un mandat qu’il ne termine pas, Vargas profitant de la radicalisation politique du Brésil pour asseoir son pouvoir et se débarrasser de la jeune république.

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