Années de radicalisation politique, les années 1930 voient s’affronter deux mouvements antagonistes, l’Action intégraliste brésilienne (AIB) d’inspiration fasciste et le parti communiste.
Action intégraliste brésilienne
Plínio Salgado fondateur de l’Action intégraliste brésiienne
Fondé par Plinio Salgado en 1932 et s’inspirant du fascisme italien, l’AIB a d’abord soutenu Vargas dans l’instauration de son régime et ce jusqu’en 1937.
Si Salgado s’était opposé à Getulio Vargas lors des élections de 1930, la crainte d’un coup d’Etat communiste et l’espoir d’influencer idéologiquement le nouveau dirigeant l’ont amené à changer de position.
Vargas fidèle à sa politique d’équilibre s’est appuyé sur le mouvement pour renforcer son pouvoir puis l’a interdit en 1937 et a emprisonné, puis exilé son dirigeant avant de le laisser rentrer au pays en 1946.
Le parti communiste
Alliés aux socialistes et à d’autres mouvements au sein de l’Alliance nationale libératrice, les communistes tenteront de lancer un mouvement révolutionnaire le 23 novembre 1935. Manquant de coordination et ayant surestimé leurs capacités, ils seront vite réprimés par les autorités.
Si l’épisode est un échec cuisant pour les communistes, il permet à Vargas de prôner l’union sacrée face au “péril rouge” et au Congrès de mettre en place l’état de siège qui sera reconduit jusqu’en 1937, année de l’instauration de l’Estado novo.
Communistes devant un avion capturé